mardi 13 août 2013

Vive le vélo

Un ptit retour sur ma première petite expérience de voyage à vélo entre Lyon et Nancy, 485km en 5 jours au travers de 5 régions et 8 départements. Bon déjà une fois les sacoches accrochée avec le matos de camping, le vélo est lourd, très lourd. La première montée pour rejoindre le plateau de l'ain a fait mal aux jambes. Heureusement pour le reste du parcours était plutôt plat... Enfin plat, entre la côte d'or et la Meurthe et Moselle c'est hyper vallonné, avec des montée qui curieusement semblent toujours plus longues que les descentes. Mais les jambes ont tenues jusqu'au bout, même s'il m'a fallu plusieurs jours pour m'en remettre.
Pour rester sur le coté physique, 5 jours de suite avec presque 100km de moyenne c'est presque trop surtout avec l'entrainement relativement limité que j'ai. Je savais que je n'avais que quelques jours sur la route mais pour un trajet beaucoup plus long je ferais à la fois des journées plus courtes et sans doute des journée de repos tous les 3-4 jours en utilisant des sites comme https://www.couchsurfing.org/ ou http://www.warmshowers.org/ histoire de profiter d'un vrai lit, d'une douche et puis de rencontrer du monde.
Pour les nuits, je pensais me contenter de bivouac avec peut être une nuit de camping. Au final j'aurais fait seulement une nuit en bivouac dans la nature et 3 nuits en camping. A plusieurs, ça aurait sans doute été l'inverse, mais après les journées tout seul sur le vélo j'avais envie de voir du monde le soir et puis je doit l'avouer aussi d'une bonne douche chaude. J'ai encore du temps pour y réfléchir, mais sur un voyage de plusieurs mois je pense clairement que j'essaierais de trouver du monde pour m'accompagner. J'apprécie les moments de solitudes mais pas sur la durée c'est clairement plus agréable de partager son voyage. Coté trajet j'ai quelques petits regrets, j'avais visé au plus court mais finalement j'ai traversé des paysages assez monotones. Entre les champs de blé, de tournesol, de maïs et les pâturages pour les vaches. J'aurais aimé prendre une ou deux journées de plus pou dévier soit plus à l'ouest et passer au milieu des vignobles de Bourgogne ou plus à l'est pour passer par des régions plus montagneuses mais là physiquement ça aurait été une autre histoire :D
Pour les rencontres, ça a été un voyage plutôt agréable, j'ai pas mal discuté avec les gens la ou je m'arrêtais en journée ou le soir. Je ne sais pas si c'est plus ma manière de ma balader qui attire la sympathie ou moi qui ai le contact plus facile après cette année en Australie. Sans doute un peu des deux. Les personnes qui habitent loin du stress des grandes villes sont peut-être plus aptes à ces rencontres éphémères, à offrir un verre et discuter de leur vie avec des inconnus de passage.
J'espérais aussi rencontrer d'autres cyclos qui voyagent sur leur vélo et puis au 4ème jour, alors que je commençais à désespérer, j'me suis fait rattraper par Davide, un Italien qui parle français avec l'accent belge. Il était parti de la région de Milan 5 jours plus tôt et qui filait direction Charleroi en Belgique. On a fait 50 kilomètres ensemble ce jour là. Lui aussi c'était son premier petit voyage à vélo. On a pas mal discuté de tout et de rien, de voyager à vélo principalement, des petites galères et des bon moments. La traversée des Alpes n'a pas été facile, le Col du Petit Saint-Bernard c'est déjà pas une partie de plaisir avec un vélo qui fait un poids raisonnable. J'imagine le bonheur une fois arrivé au sommet. On s'est séparé après avoir bu un verre à Neufchateau, fin de la journée pour moi mais lui repartait pour encore une quarantaine de kilomètres. Une super journée qui n'a fait que conforter mon idée que d'une part le vélo c'est plus facile à plusieurs et puis surtout que les rencontres font souvent la qualité d'un voyage.

Après tout ça, la principale question c'est "quand est-ce que je repart?". Bon sans doute pas avant l'été prochain ou j'espère partir pour un peu plus de temps. j'ai en tête la région des grands lacs dans le nord de l'Italie, mais d'ici là... Et puis dans un peu plus de temps, un plus grand voyage sur plusieurs mois voir plus.


Premier bivouac au milieu d'un verger

Le long du canal entre Champagne et Bourgogne
Avec Davide avant qu'il ne reprenne la route tout seul

vendredi 7 septembre 2012

Skydiving, it's amazing!

Avant de partir en Australie, on m'avait dit de faire attention, de ne rien faire d'idiot. Promesse tenue... jusqu'à aujourd'hui... Bon rien de bien méchant, j'ai pris l'avion et puis arrivé à 14 000 pieds (presque 4 300m), j'ai sauté! Le pire c'est que ce matin je me suis levé pour une journée comme les autres, il ne faisait pas très beau, je devais retrouver Anne-Laure et Seb pour planifier ce petit saut en parachute, rien d'extraordinaire. Et puis en allant glaner des infos, les nuages ont disparu petit à petit laissant un grand ciel bleu, on a pu obtenir un bon prix et surtout des places disponibles pour un saut à peine 2 heures plus tard! Bordel, j'suis pas près psychologiquement!, le highlight de ma journée ça devait être une bonne bière pour l'apéro! Enfin, direction le centre de skydive pour remplir la paperasse, faire un petit briefing, s'équiper et direction l'avion. Je m'attendais à ce qu'à mesure que le temps passe, la pression commence à monter, que je commence à paniquer, mais pas du tout, la banane tout le long de la montée en avion, en admirant la vue magnifique qui nous était offerte. Les montagnes recouvertes de jungle, la côte et ses plages paradisiaques, des tas de petites îles tout aussi paradisiaques entourées d'une eau transparentes laissant voir le récif les encerclant et puis au loin la grande barrière de corail... simplement magique. Enfin, nous atteignons les 14 000 pieds, la lumière passe au vert, on ouvre la porte laissant entrer la fraîcheur dans l'avion. Anne-laure est la première à s'élancer, arrivée devant la porte, les pieds dans le vide, pas le temps de réfléchir, la voilà aspirée dans l'immensité du vide, la mer comme seul lointain plancher. Quelques secondes plus tard c'est au tour de seb, même rituel, tout va très vite, on a pas le temps de cogiter, de paniquer. C'est mon tour, je suis les pieds dans le vide, attaché à mon tandem, et puis, et puis c'est juste indescriptible, le mieux c'est d'essayer un jour, et puis pour commencer, de regarder la vidéo de mon saut: et aussi quelques photos tirées de la vidéo:
http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151149249437138.468434.642157137&type=1&l=bc91faf301

mercredi 15 août 2012

Bali, premiers pas en Asie

Après 3 mois à faire du de-vining dans la magnifique bourgade de Kununurra (environ 5 000 habitants et l'autre bled le plus proche à plus de 500km), il était temps de reprendre la route, direction? Bali! Me voilà de retour dans le van, fini le bon lit, la clim et le frigo dans la chambre, retour à une ambiance plus rudimentaire! Un peu moins de 1000 kilomètres à faire pour rejoindre Darwin, en deux jours. Plutôt tranquille à priori mais c'était sans compter sur les kangourous... Mon dieu qu'elles sont cons ces bestioles, j'ai bien failli en emplâtrer 3 ou 4. Le truc il est sur la gauche de la route, mais quand t'arrives en voiture, plutôt que de partir directement dans la forêt, il se sent obligé de traverser la route, on peut parier dessus, ça marche à tous les coups. J'avais bien envie d'installer un bon bull-bar sur mon van, plus besoin de ralentir, un bon couteau et c'est parti pour se cuisiner un steak de kangourou. Malgré tout me voilà en approche de Darwin quand la compagnie aérienne Jetstar m'envoie un SMS pour me dire que le vol est retardé et que au lieu d'atterrir à Denpasar à 21h ce sera plutôt sur les coups de 3h du mat'... Ben là j'ai au choix payer une nuit d'hôtel pour 3h ou alors finir ma nuit dans l'aéroport, mais ça c'était avant de voir la gueule de celui de Denpasar (j'y reviendrais). Finalement Jetstar me renvoie un message d'excuser pour dire qu'ils se sont trompé de vol... Comme j'avais déjà 6h d'avance sur l'horaire normal, j'avoue que ça fait plaisir de pas avoir à attendre 5h de plus. Parce que l'aéroport de Darwin c'est... comment dire... Quand on entend Darwin International airport on s'attend à quelque chose d'un peu plus grand qu'un studio pour étudiant à Paris. A coté la gare de Perrache c'est Disneyland! Au menu, un ptit snack qui vend 3 sandwich à $10 et une machine à café. Sans oublier des français de partout, comme toujours en Australie. Il doit pas rester grand monde au pays. Bref, je passe la douane et coup de bol le douanier met le coup de tampon dans l'ordre (j'aimerais vraiment avoir tous mes visas dans l'ordre de mes voyages)! J'attend patiement mon vol dans la salle d'embarquement quand je tombe sur Marlène, une française que j'avais connu à Fremantle quelques mois plus tôt. C'est vraiment dingue de recroiser autant de monde si loin de là ou on s'est vu pour la première fois, ça c'est un de mes gros kiff en Australie. Un ami à elle doit venir la chercher à l'aéroport, je demande si on peut partager le taxi mais il lui avait prévu une surprise donc je devrais faire autrement. Le vol passe plutôt rapidement et on atterri sans encombres à Denpasar. Quand je sors de l'avion, je sens déjà que niveau dépaysement ça va être chose que l'Australie, le monde occidental c'est terminé. Je paye mes 250 000 roupies pour le visa et je vais faire tamponner mon passeport, là j'me demande vraiment à quoi sert le papier que j'ai mis 15 minutes à remplir dans l'avion pour dire en gros que je n'avais ni drogue ni rien d'illégal dans mes bagages parce que le douanier tout ce qui l'intéresse c'est de mettre des coups de tampons à la chaine. Tu rentres plus facilement en Indonésie que dans un satde de foot en France. Direction les bagages, là t'as 15 Balinais qui attendent les touristes pour leur porter les valises et récupérer quelques billets. Prévenu et pour ne pas avoir à devoir négocier pour récupérer mon sac j'essaie de ne pas trop poser les yeux dessus, mais les mecs ils ont l'œil... Et merde, il a mon sac! Sauf que finalement quand tu leurs dit que t'as pas besoin d'aide ils n'insistent pas. On m'avait dit de me méfier mais ils ont l'air sympa en fait les Balinais. Je m'apprête à sortir de l'aéroport quand j'aperçois le bordel monstre, des mecs de partout avec des pancartes, ça gueule de partout "taxi, taxi"... Bon là je fais quoi? J'aperçois un couple que j'avais entendu parler français. "Hey vous vous allez ou? -Kuta et toi? -Pareil. Ca vous dit de partager un taxi? -OK" Et là c'est parti, on sort! "Taxi, taxi, cheap, where are you going boss?" à peu près toutes les 2 secondes. Là on est rejoint par Mark, un hollandais qui veux partager le taxi avec nous. On est donc 4 glands à la recherche d'un taxi pour aller... ben on sait pas trop, aucun de nous n'avait réservé un hôtel, on est tous là avec nos sac à dos complètement à l'arrache en bon backpacker! Et c'est parti pour la négociation. Mark, qui est déjà venu en Asie plusieurs fois prend les choses en main, et puis le mec c'est son grand kiff, tu sens qu'il aime ça. L'objectif est d'en trouver un qui nous emmène à Kuta (la ville touristique juste à coté de l'aéroport, encore plus proche que Denpasar) pour 60 000 roupies. Ca marche pas des masses au début, en général quand on donne notre prix ça fait rire les chauffeurs qui nous répondent "no possible". Bon OK, on continue à chercher. On passe bien 30-45 minutes à se marrer en cherchant notre bonheur pour finalement accepter un taxi à 80 000 (soit 2€ chacun). La voiture est toute neuve, d'ailleurs il n'y a pratiquement que des voitures neuves. Le premier truc à faire quand tu montes dans une voiture à Bali c'est de mettre sa ceinture, des scooters de partout, des charettes tirés par des chevaux, un monde pas possible et puis notre chauffeur qui se prend pour Hermann Maier à slalomer au milieu de tout ça, doubler dans dans endroits ou t'aurais même pas l'idée de le tenter en deux roues, sans place pour se rabattre. J'pensais pas que prendre un taxi ça pouvait être aussi fun! On arrive au Arena Hôtel ou des amis de Thomas et Kellie (les deux français) ont des amis. A priori c'est bon marché. On nous demande 200 000 roupies par chambre de 2, finalement on réussi à les avoir à 150 000, soit 7.5€/ personne. Et la on rentre dans la cour de l'hôtel, magnifique, avec une bonne piscine au milieu. Le genre d'hôtel que t'as pas pour moins de 70-80€ en Europe! Bon l'intérieur de chambres est moins classe que l'extérieur de l'hôtel avec la clim et une baignoire on va pas se plaindre... Il est déjà plus de minuit quand on part chercher un resto pour manger un bout. On se balade au hasard dans les rues, étonnamment c'est très calme, pas grand chose d'ouvert. On fini par trouver un ptit bar qui appartient apparemment à des vieux australiens. En ouvrant la carte c'est le pied, les prix ne dépassent pas les 3€ pour les plats. Première Bintang (la bière locale), premier plat au curry... C'est bon et pas cher, que demander d'autre? Le lendemain, je pars avec Mark à l'assaut des rues de Kuta. C'est blindé d'européen, des restos, bars et hôtel de partout, la ville à aussi son lot de mcdo, starbuck and co, des petites rues remplies de magasins à donner une attaque à un agent de la douane. Et puis surtout "taxi, T-shirt, cheap boss, transport? massage, you want massage?". J'crois que quand les indonésiens voient un européen, ils voient surtout un porte-feuille sur patte. Pour manger, on vise plutôt les petites rues, les prix sont plus bas et on trouve de la vraie nourriture indonésienne, j'suis pas venu ici pour manger au mcdo, même s'ils sont 2€ moins cher que chez nous... On passe donc la journée à flaner dans les rues, Mark veut absolument louer un scooter, moi j'suis moins chaud vu comment ça conduit ici, un ptit détour par la piscine de l'hôtel, puis au hasard des rues on tombe sur Anne-laure et Seb avec qui j'ai pas mal voyagé en Australie, la vie de voyageur... Le lendemain, Mark loue un scooter, et on part un peu à la découverte de l'île. Direction une presqu'île au sud. Finalement ça se passe pas si mal sur la route, c'est une sorte de chaos maîtrisé, le premier qui klaxonne a raison! On se retrouve à Nusa, ville inintéressante faîte de luxueux resort et avec une plage comme j'en ai vu des dizaines en Australie... On continuer à sa balader au hasard et forcément on fini par se perdre, il ne faut pas compter sur les panneaux, il n'y en a pas ou presque. On emprunter ce qui avait peut être été une route goudronné il y a vingt ans au milieu de nulle part, premier singe, des rues à moitié bouchées par des sorte de procession de scooter et des jeunes portant des grands drapeaux. On fini par arriver à Padang Padang, une plage très réputée pour le surf ou se déroule chaque année une épreuve de la Rip Curl Cup. Une journée bien sympa à se promener au hasard en scooter. Le jour d'après, direction Ubud pour sortir un peu de la ville, on va d'abord voir un temple, pas très grand mais assez joli, c'était aussi l'occasion pour moi de voir des rizières. J'ai oublié de le dire, on trouve de partout des tout petit temples dans les villes, ça donne du charme à des villes qui n'ont autrement pas un aspect très agréable. Ubud, c'est plein de touristes, mais ça reste un petit village très sympa qui surplombe des gorges plus ou moins profonde. Pour le lendemain on décide de se bouger un peu plus, on book pour faire du rafting. Départ à 8h du matin pour aller dans l'est de l'île. J'suis content de sortir un peu des alentours de Denpasar, les paysages sont magnifiques entre la mer, la montagne, la jungle et les rizières. L'île est très escarpé, ça monte tout de suite très haut, je crois qu'elle culmine à plus de 2500m. La rivière n'est pas très puissante et donc le rafting assez facile mais l'environnement est extraordinaires, on est au milieu d'une grande gorge, entourée par la jungle et des rizières en terrasse, vraiment vraiment chouette. Et puis s'arrêter au milieu pour boire une Bintang bien fraîche c'est plutôt très agréable! Aujourd'hui, je décide de partir de Kuta, il n'y a pas grand chose à faire dans cette partie de l'île et je suis pas venu à Bali pou rester ici. Je pars donc en quête d'une navette ou d'une voiture qui pourrait m'emmener tout à l'est de l'île à Amed ou je compte faire de la plongée. Mais impossible de trouver quoique ce soit à un prix raisonnable. La ça commence à me gonfler, je veux pas passer une nuit de plus à Kuta, du coup gros craquage, je loue un scooter pour 8 jours! Me voila donc tout seul sur un petit scooter avec mon gros backpack sur le dos, sans carte... bref à l'aventure. Premier truc que je réussi à faire, me perdre dans cette ville à la con qu'est Denpasar, j'ai du mettre 1h30 à en sortir du bon coté. S'en est suivi 2-3h de route plutôt agréable sachant plus ou moins ou j'allais. Effectivement comme on me l'avait dit, les paysages sont vraiment incroyables dés qu'on se rapproche de la partie nord de l'île. J'arrive sur les coups de 18h à la recherche d'un hôtel. Beaucoup sont pleins et les autres ont des prix prohibitifs pour moi. Je fini par suivre un Balinais qui me trouve une guesthouse très sympa pour 10€ la nuit, j'crois bien que je suis le seul client ce soir. Enfin voilà le début de mon périple à Bali. Des paysages magnifiques, les habitants très très gentils même si parfois c'est un peu fatiguant de se faire interpeller toutes les 2 secondes pour te vendre une connerie, des rencontres sympathiques et un dépaysement total. Enfin c'est le pied quoi, en attendant sans doute ma première plongée dés demain!

mardi 3 janvier 2012

Road trip episode 1 : Sydney - Byron Bay - Sydney

Hey!

Désolé de pas trop donner de news, sur la route c'est encore plus compliqué de chopper le net et de quoi recharger les batteries...
Ca fait quelques jours qu'on est de retour à Sydney, mais ça je raconterais plus tard (feu dartifice face à harbour bridge, levé de soleil sur bondi beach...). On a surtout fait un ptit road trip entre Sydney et Byron Bay avant de revenir à la case départ. La j'dois dire que c'est beaucoup plus ce que j'attendais.

Bon le premier soir on a mis 3h à sortir de Sydney, j'suis même pas sur qu'on en soit sorti ce soir là d'ailleurs. Du coup après un ptit tour à Manly beach, on pose les deux vans dans une banlieue résidentielle tranquille pour passer la nuit. Ils étaient cool les gars à qui on a acheté le van (si on excepte l'histoire de leur pote qui s'est fait bouffé par un requin) mais comment ils faisaient pour dormir sur l'espèce de truc en mousse sensé leur servir de matelas ? Le lendemain, réveil à l'australienne, 7h du mat à commater sur le trottoir de la nuit de merde que je vient de passer et les australiens qui passent à coté, revenant de leur séance de surf avant d'aller bosser...
Pour la nuit suivante on voulait surtout trouver enfin les fameux barbecue public et un coin ou on soit sur de pouvoir dormir tranquillement. On trouve ça dans le camp5 (un gros bouquin recensant les endroits ou on peut camper en australie). Ce qu'on avait pas vu c'est que pour y aller on devait se taper 7-8km de dirt road pour monter dans la montagne et se retrouver au milieu de la jungle.
Heureusement dans la jungle en Australie il y a des toilettes et un barbecue au gaz. Et aussi un connard de dindon qui a bouffé un bout de saucisse avant d'essayer d'ouvrir les bières. Mais quand je dit qu'il est con, c'est qu'il a sûrement été conçu avec les mêmes pièces que les poivrots du backpacker à Kings Cross. Tu lui jettes des pierres à la gueule il revient quand même à la charge, et en plus on était dans un parc national donc interdit de le tuer pour le faire cuire au barbec'...
Enfin la soirée c'est bien passé, à jouer au cartes à la frontale, éclairant vaguement la forêt quand on entendait les feuilles bouger toutes les 10 secondes... fun !
Les jours suivants on a roulé tranquillement jusqu'à Byron, s'arrêtant à chaque fois au bord de la plage (dont une ou doit se trouver mon téléphone, sous l'eau). Mention spéciale à Port Macquarie, ou un couple de français nous à fait découvrir la ptite plage parfaite, entouré de jungle, tranquille pour passer la nuit, une piscine d'eau de mer naturelle, enfin un ptit coin de paradis.
Un ptit mot au passage à propos de français, il y a que ça sur la route (et un peu d'allemands). Toutes les personnes qu'on a croisé sur la route : des français. Mais vraiment tous super sympathiques. Et puis ce qui est génial quand on se ballade comme ça c'est qu'on retombe souvent sur du monde croisé avant. Là à Sydney on a retrouvé Ben et Marion qui nous avaient indiqué le ptit spot à Port Macquarie. Vraiment génial ce coté là du voyage.

Byron Bay c'est une ville de backpacker (75% suivant des sources plus ou moins fiables), c'est tout petit, il y a une plage immense, tout le monde semble zen. De quoi rester 3-4 jours sans aucun problèmes. On a passé noël là-bas avec une grosse bande de français dont certains que je connaissait déjà de france, vraiment sympa. Et puis le repas du réveillon chips/vodka... formidable !

Le lendemain, petite ballade à Cap Byron, la pointe la plus à l'est de l'Australie, vraiment magnifique, ça ressemble assez à la cote Atlantique Française, mais avec une espèce de jungle derrière nous... Puis direction Nimbin ou on a beaucoup beaucoup rouler en van (ou pas), un espèce de dernier village hippie perdu dans les collines ou on rigole beaucoup. Et puis retour sur sydney avec du monde rencontré à Byron, une personne en plus dans le deuxième van, une amende récolté pour notre dernière nuit (qu'on ne paiera jamais, merci les rangers mais faut pas vous embêter à coller des tickets en pleine nuit). La vie est belle quoi...

Une chose qu'on apprend vite quand on est des manouches de l'australie, c'est que le confort c'est pas grand chose. En road trip c'est douche tous les 3-4 jours, douche froide hein, la lessive c'est aussi comme on peut quand on peut. Le système D ça marche pas mal ici.

Bon faut que j'aille à la plage et chercher du boulot.

mardi 20 décembre 2011

Kings Cross AKA vice city

Tout d'abord désolé de pas avoir donné trop de news, on a acheté un van avec romain histoire de vite quitter sydney et le quartier de Kings Cross.
Kings Cross c'est un peu le Pigalle de Sydney, des bars à putes, euh pardon des boites de strip-tease, des mecs avec des bonnes gueules de camés et puis des fast-food, partout, ils bouffent que ça là-bas. Pas mal de Kebab d'ailleurs, j'étais assez étonné, mais pas trop envie d'y gouter. Au milieu de tout ça pas mal de backpacker dont celui ou je suis resté une semaine, le Brado's backpacker. Qui porte bien son nom, c'est assez crado mais le plus important c'est que c'est le moins cher du coin. Pas mal de français là-dedans, on devait être une dizaine de français là-dedans. Alors on reste pas mal à discuter entre nous, pas très bon pour bosser l'anglais et pas terrible non plus pour améliorer notre réputation qui est de rester entre nous et de pas discuter avec les autres. En même temps on a tous un niveau d'anglais franchement minable comparé aux allemands notamment, et puis la bande de glands constitué principalement de britanniques donne pas vraiment envie de communiquer. Ils passent leurs journées à commater devant la télé et les soirées à se torcher au goon (apparemment c'est du vin blanc, sauf qu'ils foutent plein d'acide tartrique dedans, qu'il y traîne de bouts de poiscaille et d'autres saloperies, bref infecte). C'est cool les mecs, vous avez fait 20 000 bornes pour venir vous torcher avec de la pisse...
Pendant que les glands glandent nous on se ballade dans Sydney, on en a fait des bornes en tongs, mais ça valait le coup, surtout que les décisions prises au hasard étaient souvent les bonnes. Partir pour Bondi Beach (7km du backpacker) avec un temps pourris pour y arriver 2h plus tard avec un grand soleil sur ce qui est quand même une superbe plage, immense, pas trop de monde, plein de surfeurs qui profitent des gros rouleaux, une grands pelouse nickel ou on peut se poser pour manger. L'eau était juste un poil froide mais bon se baigner en décembre c'est quand même le pied. Et puis le sable... de la farine. Au retour on a traversé la banlieue chic de la ville, on avait déjà commencé à se rendre compte que les australien sont blindé quand on a dit que bosser à l'usine rapporte $800/semaine, là on a confirmé. Le temps de passer par deux trois ptites baies magnifiques en plein milieu de la ville, on se retrouve à Kings Cross pour le début du spectacle. J'avais dit que le quartier ressemble à Pigalle ? Le samedi soir ils mélange ça avec Miami ou Monaco, que des voitures de luxe, et ça s'arrête jamais ! Ferrari, Porsche, Aston Martin, Dodge Viper, et plein de voitures tunées, mais vraiment tunées façons Fast & Furious, pas façon jacky le chtit qui finira dans vis ma vie... Juste hallucinant !
Ah oui, la mode pour les filles le samedi soir c'est 10cm de jupes et 10cm de talons. En France, une fille habillée comme ça elle est sur le trottoir ou dans la chambre de DSK, là apparemment c'est normal. En fait les habitants de Sydney, leur trucs c'est de montrer tout ce qu'ils ont, voitures, muscles, filles... T'as du pognon et tu les fais bien savoir.


En gros Sydney je trouve ca cool a visiter, la journee c'est sympa il y a pas mal de choses a voir, mais y vivre vraiment pas, j'suis pas la pour ca. Par contre dans un an si j'y repasse avec un peu d'argent j'pense me faire plaisir, a commencer par grimper sur harbour bridge!

Bon j'vais voir si j'arrive a mettre quelques photos.

Bises tout le monde.

ps: sans doute un article sur notre road trip entre Sydney et Byron Bay d'ici quelques jours. On va rester la un peu et j'devrais avoir plus facilement acces au net.

Opera House, appreciez le beau ciel bleu derriere.

Harbour Bridge, plus impressionnant que l'opera je trouve.

Rushcutter Bay, juste en dessous de kings cross, ici tu te poses et tu bouge plus.


Un brin le bordel dans notre dortoir, mention speciale aux anglaises.

Une belle araignee sur la route de Bondi.

Bondi Beach

Un surfeur sur Bondi

J'ai essaye de prendre une des enormes chauves souris qui se baladent la nuit mais on voit rien :D

Ils ont transforme Burger King en Hungry Jacks' :D

Au coeur de la city.

Joyeux noël en short!

dimanche 11 décembre 2011

Vol 714 pour Sydney

Hey hey, enfin des news...
Aujourd'hui il fait un temps pourri donc ptit passage à la bibliothèque (wifi gratuit) pour écrire un article sur le début de l'aventure... et des galères!

Donc mardi matin je laisse Quentin, Jo et Sandra sur un quai de la Part-Dieu direction Roissy. Dans le train rien à signaler, en même temps 2h de train pour Paris c'est dur d'en faire un roman. C'est après que ça devient intéressant.
Arrivée à l'aéroport je mange un morceau, puis vient le moment de trouver mon terminal, j'ai à peu près 8h pour réussir cette première épreuve. Ce sera fait au bout de 2, le temps de faire le tour complet de l'aéroport pour me rendre compte que j'étais au bon endroit dés le départ. En même temps ils sont un peu chiant chez Etihad, sur le billet électronique ils indiquent "Aérogare 2", il y a pas un endroit dans ce foutu aéroport ou on trouve le mot aérogare. Bref je fini par comprendre que Aérogare 2 terminal A, c'est en fait le terminal 2A, c'est tout con mais quand t'es dans l'stress...
Plus que 6h à attendre, un peu de wifi gratuit au mcdo, puis je discute avec un gars, la cinquantaine qui prend le même avion que moi mais qui file sur Bangkok après Abou Dabi. Sur le cou je tique pas trop, il est sympas et puis c'est après avoir croisé 3-4 autres gars qui partent aussi tous seuls pour la thailande que j'me dit qu'en fait dans l'tas il y a probablement 2-3 crados qui vont là-bas pour jouer à Frédéric Mitterrand.
Bref, il est temps d'aller s'enregistrer, les enregistrement pour le vol ne débutant qu'à 18h, heureusement qu'ils disent qu'il faut s'enregistrer au plus tard 2h avant le vol, c'est cool ça laisse une marge de 30 minutes et je regrette pas du tout d'être parti 8h en avance. Mais là premier truc bizarre, on voit les gens de la compagnie discuter un moment sans démarrer l'enregistrement des passagers. On apprend que le vol aura 2h de retard. Trop biiiiiiien j'suis arrivé que 10h en avance et j'aurais qu'une heure d'escale à Abou Dabi et si j'me paume comme à Paris ben j'suis bon pour squatter le désert. Lorsqu'arrive mon tour, on me dit que l'avion partira en retard à cause d'un problème technique, mais qu'il ne faut pas s'inquiéter ce n'est pas un problème moteur. J'ai un peu envie de la traiter de conne et de lui dire qu'un avion avec un moteur mais sans ailes ça vole pas terrible et que j'préfère faire du planeur que du bobsleigh à 30 000 pieds.
Maintenant qu'elle a bien fait flipper tout le monde, je discute avec une copine passée me voir à l'aéroport puis direction la salle d'embarquement pour quelques heures de rouille et quelques bières. Vers 23h on nous fait monter dans l'avion, très très classe, on voit tout de suite qu'on a pas pris un compagnie de merde. Mais entre temps on a appris que le problème technique c'était sur le pare-brise du cockpit qu'ils ont du changer.
L'avion décolle, j'suis beaucoup moins stressé que je l'avais imaginé, je regarde la liste des films disponibles que l'on peut regarder dans le petit écran qu'il y a dans chaque siège, on nous amène un bon repas... le vol s'annonce plutôt bien voir même très bien si on prend en compte la bière et le vin à volonté.
Sauf qu'au de quelques heures je commmence à avoir un bon mal de ventre, c'est supportable mais pénible, et puis on doit rapidement atterrir à Abou Dabi donc un ptit tour aux toilettes et ça ira.
Abou Dabi vu du ciel? ça ressemble à rien! Enfin si: du sable au bord de l'eau, pas un arbre rien. Et des maisons couleurs sable avec de grandes routes et de beaux angles droits. La première chose que j'me dit c'est que personne devrait habiter ici et que c'est franchement moche.
Le pilote nous fait un super atterrissage et là c'est parti pour la course parce finalement on a plus que 20 minutes avant le départ du prochain vol. DOnc je cours dans les couloirs complètement déprimant avec mon bide en vrac, j'commence à avoir envie de mourir. On monte dans l'avion et c'est parti pour 14h de galère, les 14h les plus longues de ma vie. Déjà de base 14h d'avion il y a plus fun, mais 14h avec un mal de ventre comme çà... Impossible de dormir, de manger, de lire, de regarder un film, même pas le courage d'écouter de la musique. De temps en temps j'arrive à fermer les yeux... pour me réveiller 5 minutes plus tard. Et cette putain de carte qui te montre ou est l'avion, d'habitude c'est sans doute sympa mais là c'était insupportable, j'avais l'impression qu'on arriverais jamais à Sydney.
Mais comme toute bonne chose à une fin, me voici enfin à Sydney, le 3ème aéroport que je vois en 24h. Plus ça va, plus je trouve les aéroports déprimants, que des gens de passage, complètement impersonnel, on a vraiment pas envie d'y rester.
20 minutes de train plus tard et 16$ en moins me voilà en plein cœur de la ville, juste à coté du CBD et ses grands building à l'américaine, mais là je suis vraiment pas en état d'apprécier tout ça, tout ce que je veux c'est trouver mon backpacker pour poser mes sacs. J'aperçois un arrêt de bus et j'me dit naïvement que j'vais trouver un plan... hahaha non ce serait trop simple, j'arrive juste à localiser ou je suis et ou est king's cross, le quartier ou je dois me rendre. J'insulte ce pays de cons intérieurement et tente une approche au hasard qui s'avère payante. Après 30 minutes de marche je trouve enfin mon auberge et la première bonne nouvelle depuis 36h : Romain que je devais retrouver à l'auberge en sort à ce moment là.


Pour la suite il faudra revenir plus tard, là on va aller voir pour acheter un van, c'est complètement con d'en louer un en fait.

Et pour les photos, désolé j'étais trop mal pendant le voyage pour en prendre, mais d'ici 2-3 jours je ferais un article sur les premiers jours à Sydney avec plein de photos. C'est le pied total ! Mais bon il va falloir partir parce que ça commence à nous gonfler king's cross.